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Dossier Japon n°1
Pachinko

     Qui n'a jamais été intrigué par ce que contenaient ces salles de jeux (dans les Dessins Animés japonais), pratiquement toujours face aux gares, dont s'échappe un vacarme assourdissant d'usine. A l'intérieur, des dizaines de personnes sont assises devant des rangées de machines qui ne cessent d'engloutir et de recracher des petites boules d'acier. Inspiré du "Corinth Game" créé au début du siècle aux Etats-Unis, le Pachinko, sorte de flipper vertical, a été inventé à Nagoya, et il est vite devenu très populaire après la guerre. Un japonais sur quatre est un mordu de Pachinko. Le terme japonais est:                     ,étymologiquement, il signifie "Lancé de pierre".

(c) Japon / Mondes et Voyages Larousse
Principe du jeu:

     Le Japon compte environ 15 000 de ces salles équipées de près de 2 millions de machines. Le chiffre d'affaires du Pachinko en est donc considérable. Et, comme depuis peu, il est devenu fortement concurrencé par les jeux électroniques et les consoles vidéo, le Pachinko n'a pu résister que grâce à l'introduction sur le marché de machines plus sophistiquées. Certaines vont même jusqu'à être équipées de mini-téléviseurs permettant de suivre les matches de base-ball ou de sumo. La société Heiwa est le principal fabricant de Pachinko. Avec 700 000 machines par an, elle contrôle 30% du marché. Son fondateur, Nakajima Kenkichi, a été désigné en 1989 comme le japonais le plus riche selon le classement établi par le magazine économique nippon: Nikkei Venture.

     Lorsqu'on a eu de la chance (et avoir fait preuve de beaucoup de dextérité), et qu'on a amassé un grand nombre de billes, on se présente à la caisse où elles sont échangées contre des petits cadeaux (cigarettes, biscuits, gadgets, briquets, boîtes de conserves).

(c) Japon / Mondes et Voyages Larousse
Prochaine fiche: Yakuza
Une salle de jeu typique.
Un joueur passionné.
Les Yakuza

     On commence par acheter un certain nombre de billes pour 100 yens minimum (5 F environ), et l'on s'assied devant l'une des dizaines de petites vitrines alignées les unes à côté des autres.

     On verse ensuite ses billes dans une sorte de mangeoire, et à l'aide d'une manette sur le côté, on les projette sur un circuit vertical, où elles rebondissent entre les pointes du panneau de jeu sans qu'on ait la possibilité d'intervenir sur sa trajectoire. Tout l'art est donc dans le mouvement du pouce sur le clapet qui propulse la bille.

     Quand une bille tombe dans une fleur, elle en libère d'autres que le joueur réinjecte aussitôt dans la machine. Elle peut également être happée par des trous gagnants (une pluie de billes vient s'ajouter à celle que l'on possède déjà) ou par des trous perdants (auquel cas la bille disparaît purement et simplement).