En janvier 97, la galerie marchande du Centre Commercial Cap Sud à Avignon proposait une exposition magnifique haute en couleurs avec des réalisations de toute beauté et de grande taille de papiers pliés: Girafes de 2 mètres de haut, Rhinocéros, Antilopes, Eléphants, etc...
Mais le saviez vous ? En chacun de nous sommeille un "origamiste" . En effet, celui qui plie une feuille de papier avec soin avant de la glisser dans une enveloppe ou qui resserre par désœuvrement son ticket d'autobus en accordéon, connaît déjà les rudiments de l'Origami, cet art japonais consacré au pliage du papier ( oru ( ) signifiant " plier ", et kami ( ( ) signifiant "papier". Ces cinquante dernières années, ce mot a fait le tour du monde avec succès, mais cette notoriété mérite encore de s'amplifier pour que le mot Origami figure enfin dans nos dictionnaires de langue française (comme le mot kimono ( )). Peu à peu, Origami ( ) s'est fait synonyme d'un jeu qui permet de créer des fleurs, des animaux, des oiseaux, des objets... à partir d'un simple morceau de papier blanc, coloré ou à motifs, d'une quinzaine de centimètres. Aucune dimension n'est cependant réellement imposée car la confection d'un pliage dépend essentiellement de l'habileté de l'exécutant. Il faut simplement savoir qu'il est préférable de respecter la règle à laquelle s'astreignent les origamistes en évitant le plus possible l'utilisation des ciseaux et de la colle; et que les grands formats ne sont pas toujours les plus faciles à manipuler car ils sont souvent trop lourds pour tenir debout. Ils sont réservés aux décors suspendus ou accrochés aux murs.
Ce qui n'était pas le cas à Cap Sud car les pliages étaient, pour plus de commodité, étayés par des tuteurs en bois.